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Le luth

Le luth est un instrument de musique à cordes pincées, d’origine arabe, que nous avons déjà rencontré au Moyen-âge, et à la Renaissance. Il a sans cesse évolué, principalement par l’ajout de cordes graves, jusqu’au XVIIIe siècle où il finira par disparaître.

Les cordes en boyau sont groupées par paires, que l’on appelle chœurs ou rangs.

Au 17ème siècle, le luth peut comporter jusqu’à 10 à 12 chœurs, que l’on peut jouer soit avec les doigts soit avec un plectre.

Le théorbe de 1630

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Autres instruments de la famille des luths

Le luth donne lieu à toute une famille d’instruments du plus grave au plus aigu : On voit en particulier se développer  des luths de grandes dimensions, appelés archiluths, parmi lesquels on trouve le théorbe, le chitarrone, l’angélique …

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Le Caravage - Le joueur de luth

Le théorbe

Le théorbe est une sorte de grand luth  créé en Italie à la fin du XVIe siècle. Au jeu de cordes du luth (appelé petit jeu) s’ajoute un deuxième jeu de cordes simples (appelé grand jeu) accordées à l’aide d’un deuxième chevillier, et qui,  ne passant pas sur les touches, ne peuvent être jouées qu’à vide.

Au XVIIe siècle, le théorbe était utilisé à la fois pour la basse continue et comme instrument soliste. Il servait aussi pour l'accompagnement du chant.

Au XVIIIe siècle, en France, on utilisait surtout le théorbe d'accompagnement, instrument très imposant, dont le manche pouvait atteindre 2 m de long.

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La mandoline

La mandoline est un petit luth à caisse en forme de poire.

On distingue la mandoline napolitaine possédant 4 cordes doubles métalliques, jouées au plectre, et la mandoline milanaise possédant des cordes en boyaux jouées avec les doigts.

C’est cette dernière qui a été utilisée par Vivaldi et d’autres compositeurs italiens du 18ème siècle.

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La guitare est apparue à la Renaissance.

La guitare baroque se distingue de la guitare moderne par un dos bombé, une forme plus allongée et une ouïe en forme de rosace. Elle  était équipée de 4 à 5 cordes en soie ou en boyau, simples ou doubles (chœurs), réglées par des chevilles de bois ou d’ivoire.

La guitare

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L'angélique

L’angélique est un type de luth à manche long et à double chevillier, comme un théorbe, mais équipé de cordes simples accordées diatoniquement comme une harpe.

Le criste

Le cistre est une sorte de luth à fond plat, à cordes doubles jouées soit avec les doigts, soit avec un plectre

Les instruments à clavier

Les principaux instruments à clavier de l’époque baroque sont le clavecin, l’épinette, le clavicorde et l’orgue.

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Le clavcin

Les clavecins ont connu leur apogée et suscité un très large répertoire au cours des XVIIe et XVIIIe siècles avant de connaître une longue éclipse pendant tout le XIXe.

Pendant toute la période « baroque », le clavecin a été un des instruments privilégiés de l'écriture en contrepoint et de la réalisation de la basse continue.

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L'épinette

L’épinette est un instrument proche du clavecin, mais plus petit, généralement sans pied, posé sur un meuble.

L’épinette peut-être de formes diverses : triangulaire, rectangulaire, pentagonale.

Le clavicorde

Le clavicorde est un instrument à cordes frappées  (contrairement au clavecin et à l’épinette où la corde est pincée). C’est donc en quelque sorte l’ancêtre du piano, mais avec une mécanique beaucoup plus simple.

Le principe en est le suivant :

Chaque corde est tendue sur 2 chevalets. Elle est étouffée  à une extrémité par un feutre fixe.

La touche commande une pièce appelée tangente qui vient frapper la corde et reste appuyée sur celle-ci. Cela a pour effet de diviser la corde en 2 parties, l’une étouffée par le feutre, l’autre vibrant librement. La hauteur de la note dépend de la position de la tangente sur la corde.

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L'orgue

Après l’orgue portatif et l’orgue positif, apparaît le grand orgue, d’abord utilisé en accompagnement, puis en instrument soliste.

Le principe du grand orgue est le même que celui de ses prédécesseurs (cf. l’hydraule) : Une soufflerie actionnée manuellement alimente un sommier qui distribue l’air à des tuyaux sélectionnés par un clavier.

L’évolution de l’orgue à la renaissance concerne essentiellement la complexité croissante des jeux et l’utilisation de registres commandant ces différents jeux.

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